Les RP des Ex Guildes du STGU

HISTOIRE DES ACOLYTES DU DRAGON

La lourde porte en fonte s’ouvrit. Un homme, tout de noir vêtu et encapuchonné entra. Le prisonnier était aveugle. Ses cavités oculaires vides étaient cachées par un long bandeau sale, noirci par du sang séché. L’homme en noir s’adossa au mur de pierre et prit la parole.
- Raconte moi ce qu’il s’est passé.
- Je… Pitié ! Je… J’ai tant souffert…
- Allons ! Tout est terminé ! Raconte et tes souffrances seront finies ! Je te le promets !
- Ou… Oui mon seigneur… Cela remonte à quatre ans, lorsque j’étais encore seigneur…

En ce temps là, mes vertes terres étaient belles, et nul n’osaient m’attaquer. Jamais mon royaume n’essuya d’immondes pillages, jamais mes terres ne furent ravagées par les bottes et les solerets de soldats ennemis… Jamais… Sauf en cette terrible journée de l’année 1203…
Il faisait pourtant beau ! Le soleil brillait, mes paysans travaillaient joyeusement et je visitais mes serfs. Galopant au vent, entouré de ma douce et belle femme, de mon fils, de mon général, et de quelques gardes, je savourais ce moment… Le bonheur était parfait ! Mais le ciel s’assombrit. L’orage guettait… Nous étions au creux d’une vallée lorsque nous entendîmes des chants… Pas des chansonnettes pour enfants, non ! Des chants de guerre ! Nous entendions les pas de ces guerriers qui marchaient au son des tambours. J’envoyais mon fils voir. Mon fils éperonna sa monture et se dirigea vers le haut de la colline. Mes yeux s’embuèrent, je me laissais tomber au sol lorsque je vis mon fils, la tête percée d’une flèche, son sang clair se répandant sur le sol. Il n’avait que dix ans ! Je regagnais au triple galop ma citadelle et préparait la défense. Au loin, les flammes brûlaient déjà, l’odeur apportée par le vent m’empêchait de le nier. Mes archers prirent position sur les murailles, mes hommes d’armes derrière la herse, précédés des cavaliers. Un cor, au loin, retentit. Un homme apparut en haut de la colline. Il sonna a nouveau de son cor et des centaines de milliers de guerriers apparurent. Une bannière flottait au vent mais je ne me souviens plus très bien de ce qu’elle représentait. Les armes, casques et armures scintillaient. Sans prévenir, ils déferlèrent sur la plaine, telle une marée dévastatrice. Mes caporaux et chefs de guerre s’égosillaient.
- Préparez vous à contrer l’assaut !
Ils étaient innombrables. Même une nation entière n’aurait pu les contrer. Ma défense résidait maintenant dans mes murailles.
- FEU !
Mes archers lâchèrent leur corde dans un son crispant. La pluie de flèche s’éleva dans les airs et s’apprêtait à retomber quand soudain…
- Halte !!! Boucliers !!!
Le même cor sonna et la marée d’ennemis se stoppa, d’un coup ! Je les vis se baisser et se protéger avec leur bouclier.
- Encore !!! Tirez !!! Tirez bon sang !!! Allez !!!
J’hurlais comme un fou. Je me souviens très bien de l’efficacité avec laquelle mes terribles assaillants œuvraient. Au loin, je pouvais discerner des armes de siège. Une multitude de catapultes, d’onagres, de béliers, de trébuchets et autres engins de destruction, apparaissaient… Lorsque le premier rang arriva à moins d’un quart de tiers de lieue de mes murailles, tous se stoppèrent. Dans une synchronisation parfaite, les armes de sièges firent feu, avec une efficacité qu’un dragon en colère ne saurait égaler. Ces guerriers étaient… vraiment très puissants, organisés, commandés par des maîtres de guerre… Les lourdes pierres heurtèrent avec violence mes hautes murailles, emportant des hommes, brisant la pierre. Nous n’étions pas assez nombreux pour tenter une éventuelle sortie. Il nous fallait attendre. Mes archers n’osaient plus bouger.
- Tirez ! Tant que vous vivez et que votre carquois contient des flèches tirez !!!
Ils s’exécutèrent. D’autres tirs retombèrent sur mes murs. Un caporal me hurla cette phrase qui résonne encore dans ma tête.
- Le Mur Nord est tombé !!!
Tout espoir m’abandonna. Tandis que mes troupes combattaient, je me laissais glisser le long du mur de mon château.
- Messire ils ont pénétré dans la cité nous allons…
Jamais il ne termina sa phrase. Une épée lui transperçait le corps. Sa tête se détacha du corps dans un bruit flasque lorsque le guerrier le décapita d’un coup d’épée. Puis se tournant vers moi, il me creva les yeux de la pointe de son épée. J’entendis mes hommes se faire massacrer, tous passés au fil de l’épée. Mais on me laissa en vie. On m’emmena ici et tous les jours jusqu'à aujourd’hui, on me tortura.
Le prisonnier avait terminé son récit.
- Pourquoi moi ? Dîtes moi !
L’homme en noir se leva.
- Car tu es un traître. Tu as trahi Balazuk. Tu as trahi Straghes. Ces deux seigneurs, ces deux chefs, ont instruit ta misérable personne. Ils t’ont donné des ressources, des terres et tu les as trahi ! Misérable insecte ! Tu m’as trahi ! J’étais venu voir ce que mes troupes avaient fait et si ce qu’ils m’avaient raconté était vrai. Ils en seront récompensés !
- Vous… Vous aviez promis !
L’homme en noir tira une dague de sa ceinture et l’enfonça dans la gorge du prisonnier. Ce dernier suffoqua, son sang chaud se répandant sur ses guenilles.
- Je sais. Te voilà exaucé.
L’homme encapuchonné sortit de la geôle. Les Acolytes du Dragon ne faisaient jamais de cadeau. Jamais

Auteur : Straghes

Les Corsaires du Dragon

Le vieil homme se tenait au fond de la salle, assis à son bureau couleur ébène, lisant un parchemin poussiéreux jauni par le temps… Près de l'entrée, il observa une drôle de scène : un homme, qui venait de subir les conséquences de sa trahison, était molesté par un jeune seigneur...

- Seigneur, l'aumône pour un pauvre !
Le mendiant, celui qui sortait de la salle, attrapa la jambe du nouveau venu, lui lançant un regard plein d'espoir et de détresse, espérant y trouver un peu de compassion. La chausse de fer s'abattit sur le visage crasseux du mendiant.
- Lâche donc ma jambe mendigot ! Tu risques de me transmettre quelque infâme maladie !
Le gueux lâcha prise. Son nez saignait abondement. La crasse qui le recouvrait allait être mêlée de sang. Le pauvre homme s'enfuit en boitillant, une main sur son nez, l'autre dans le vide. Le jeune seigneur entra dans la salle.

- Messire, je me présente. Je suis…
- Je sais qui vous êtes, répondit le vieil homme, je veux savoir ce que vous voulez…
- Je souhaite entrer au sein des Héritiers…
Le vieil homme se mit à rire. Il enleva ses lunettes et les posa sur la table. Il replia le parchemin qu'il lisait un instant plus tôt et le rangea dans un tiroir.
- Vous ?! Pensez vous pouvoir entrer parmi les glorieux Héritiers ? Pensez vous être assez bon ? Assez fort ? Assez expérimenté ? Avoir un royaume digne des Héritiers ?
- Pour sûr !
- Non…
- Non ?! s'exclama le jeune seigneur, et pour quelle raison ?
- En premier lieu, votre royaume est insignifiant. Vous n'avez que trop peu de paysans travaillant la terre et le minerai. Et vos bâtiments ! Vous n'avez que quelques casernes dans toute votre cité ! Combien avez-vous d'hommes ?
- Quelques lanciers et tirailleurs…
- Insignifiant. Un Héritier possède de Véritables Armées, des Nuées Dévastatrices ravageant des royaumes entiers, ne laissant que des flammes et des cadavres ! Vos pauvres lanciers ne valent rien !
- Mais je sors d'une terrible échauffourée !
- Une échauffourée ! Un Héritier livre des Guerres, pas de petites batailles entre garçonnets ! D'ailleurs, parlons expérience… Combien de batailles avez-vous livrées ?
- Cinq…
- Cinq ! C'est misérable et pitoyable ! Avant de rentrer parmi les Héritiers, vous devrez avoir livré des dizaines de vraies guerres ! Mais pas des guerres pour tuer ou piller ! Des guerres pour protéger vos alliés, vos amis, votre royaume ! Et pour protéger les faibles !
- C'est ce que je veux !
- De quoi ?
- Protéger les faibles !
Le sage ne sut pas retenir son hilarité, ce qui piqua au vif le jeune sire.
- Qu'est ce qui vous fait tant rire ?
- Vous dites vouloir protéger les faibles alors que vous en êtes un ! Un seigneur chétif, voulant guerroyer avec les grands !
Le sage mit du temps avant de calmer ses rires, mais il y parvint.
- Je suis courageux ! dit fièrement le jeune noble.
- Ah je n'en doute pas ! Pour venir ici pour prétendre à votre intégration parmi les Héritiers avec si peu d'hommes, il faut avoir du courage !
- Je ne ris pas ! J'ai du courage, sur un champ de bataille !
- Qu'est ce que vous en savez ? Vous n'avez bataillé que cinq fois ! Et encore, bataillé est un grand mot pour désigner vos "actions militaires" ! Non, vous n'avez pas de courage… Et vous n'avez aucune expérience…
- C'en est trop, vous allez cesser immédiatement ces moqueries sournoises et puériles !
- Sinon quoi ?
-Sinon çà !
Le guerrier dégaina son épée et tenta un coup de taille sur le crâne du sage. Mais à son grand étonnement, le vieil homme évita l'attaque aisément et attrapa la lame avec ses mains nues avant d'en asséner un coup relativement fort sur la tête de son agresseur.
- Pardon messire, implora ce dernier tombant à genou, je ne savais pas que vous étiez Balazuk, chef des Héritiers… J'implore votre grâce !
- Cesse cela péquenot ! Je ne suis pas Balazuk ! Si j'avais été Balazuk, tu serais déjà mort à l'heure qu'il est ! Tu vois tu n'es pas assez fort ! Relève toi bon sang !
L'homme se releva et se frotta la tête.
- Tu n'es ni assez fort, ni assez patient pour entrer chez les Héritiers... Être un Héritier, c'est savoir être parfois diplomate et donc patient… Il faut aussi être bon !
- Mais je suis bon !
- Te souviens-tu du mendiant à l'entrée ? Tu l'as frappé alors qu'il te demandait quelques piécettes pour sa survie !
- Mais, c'est que je n'ai aucun Madrën !
- Alors tu es un seigneur débutant, pauvre, inexpérimenté, faible, mauvais, impatient et téméraire.
- Alors je ne peux point entrer chez les Héritiers ?
- Si vous le pouvez…
- Quoi ? Après toutes ces insultes, ces humiliations, vous dites que je puis entrer parmi vous ?
- Non pas tout de suite… En m'attaquant, vous avez prouvé que vous vouliez absolument entrer parmi nous… Vous allez donc être formé…
- Formé ? Par qui ?
- Par le lieutenant de Balazuk et ses compagnons… Ils feront de toi un être fort, puissant, patient, riche, expérimenté, bon et intelligent… Mais l'instruction, parfois douce, sera souvent dure, mettant à rude épreuve ton courage. Si tu es vraiment un novice, ils t'inculqueront des bases, de bonnes bases, solides qui t'aideront à être, au terme de ta formation, un véritable Héritier.
- Mais ils sont Héritiers eux aussi ?
- Oui.
- Donc je ne puis les attaquer ?
- Houlà ! Non malheureux ! Souhaites-tu être comme ce misérable à l'entrée de ce bâtiment ?
- Pour sûr non ! Ce fut un traître ?
- Oui, il venait de croiser les Corsaires du Dragon, un groupe chargé d'anéantir les traîtres... Il a crû bon venir ce cacher ici, et je l'en ai délogé avec l'aide de Balazuk...
- D'accord... A la fin de mon apprentissage, je rejoindrai les Héritiers ? Je veux dire, le groupe des meilleurs ?
-Oui, parfaitement.
-Bon, quand commence-t-on ? Qui est le lieutenant des Héritiers ?
-C'est mon maître le sire Straghes... Tu commences maintenant !

Auteur : Straghes

HISTOIRES DES HERITIERS

Vous entrez dans une salle obscure, où comme prévu se trouve le célèbre Vieillard, porte-parole des Héritiers, pour lui poser les questions que vous avez durant tout un mois préparées...

-Qui êtes-vous exactement ?
-Nous sommes les Héritiers...
-Les Héritiers de qui ?
-Nous sommes Leurs Héritiers... Eux, les Anciens Capitaines, Chefs de Guerre, Lieutenants, Seigneurs même, qui ont, par le passé, brillé dans la première Grande Guerre... Nous sommes leurs Héritiers, les Héritiers d'un temps révolu où mourir au combat était la plus belle façon de mourir. Nous nous sommes rassemblés sous la bannière du Grand Dragon. Car le passé nous rattrape, et nous désirons conserver notre âme...
-Quel passé ? Qu'est-ce qui va nous rattraper ?
-Ce passé doit nous rattraper. Ce passé va nous rattraper. L'Ankou, dame de la Mort, vous rattrapera un jour. Vous n'y pouvez rien. Nous n'y pouvons rien. C'est irrémédiable. Mourrez, certes, mais mourrez heureux. Nous, Leurs Héritiers, avons choisis de mourir au combat. C'est pour nous la plus belle mort possible. Sous ses châles noirs, elle vous rattrapera... Vous pouvez toujours fuir, tenter de lui échapper... Mais en vain.
-C'est une fatalité ?
-Rien n'est définitif.
-Vous...vous lisez dans l'avenir ?
-Non. Tout ce que je vous dit est écrit. Tout est écrit. Aujourd'hui, hier, et demain.
-Où ? Où est-ce écrit ?
-Vos yeux sont trop avides de pouvoir pour que je puisse vous le révéler immédiatement. Toutefois, sachez que le Livre de la connaissance, comme nous l'appelons, fut autrefois déchiré par des gens trop avides et trop désireux du Pouvoir. Il fut séparé en sept. Les Sept Parties furent égarées. Sauf une. Nous possédons une partie de ce Livre...
-Une partie ? Quelle partie ?
-Soyez patient...

Un long silence s'installa, puis enfin vous essayez de rétablir la conversation :

-Vous avez parlé d'un Dragon, il me semble...
-Le Grand Dragon ? Oui...
-Qui est-ce ?
-Notre Chef. Je puis à présent vous révéler l'endroit où se trouve la Septième Partie. Vous êtes digne de la confiance des Héritiers...
-Comment le savez-vous ?
-Je l'ai lu.
-Aaah, oui, bien sûr....
-Il le possède.
-Il ?
-Il. Vous savez de qui je parle... Mais si, voyons, vous le savez... Vous l'avez deviné...
-Votre Chef ?
-Bravo ! Enfin, pas exactement... C'est le Dragon.
-Mais... le Dragon n'est-il pas votre Chef ?
-Sa monture. Pour peu qu'un aussi brave Etre Vivant puisse être nommé ainsi. Il n'est notre Chef que parce qu'il possède le Dragon, et donc la Septième partie...
-Comment se nomme votre Chef ?
-Balazuk. Le Grand Dragon.
-N'est-ce pas plutôt un dragonnier ?
-Non... Il ne monte pas le Dragon, Il est lui-même quasiment Dragon...
Voyez-vous ce que je veux dire ?
-Euh... Non.
-Bien. Vous n'avez pas menti... Je ne vous tuerai donc pas...
-Gloups... Ah... Tant mieux... (ouf !)
-Il a tellement communiqué avec son Dragon qu'il en est quasiment devenu un... Il voit Dragon, il pense Dragon...
-Et donc...
-Il est Dragon ! Vous avez compris...
-Y-a-t'il des conditions spécifiques pour entrer dans votre guilde ?
-Non. Nous acceptons toutes les races, et même une armée de très faible importance peut devenir Héritière...
-On peut donc le devenir ?
-L'avenir change constamment. A chaque instant. Rien n'est moins sûr que l'avenir... Pour être accepté comme l'un des nôtres, il vous faudra devenir un Sage. J'ai tout à l'heure senti, lorsque j'ai annoncé que votre mort ne serait pas imminente, que vous étiez soulagé. Réflexe normal pour un Madronien normal. Vous n'êtes pas Initié.
-Pas Initié ?
-Vous ne L'avez pas lu... Vous ne pouviez donc pas savoir que vous auriez dû être déçu.
-Déçu ?!!
-Vous n'êtes pas Initié... Il vous est inutile d'essayer de comprendre...
-Tout vos membres sont Initiés ?
-Oui. Dès leur entrée. Après, ils ne repartent plus. Ils réfléchissent, se taisent, puis suivent la Grand Dragon.
-Sans un regard en arrière ?
-Sans un regard en arrière.
-Ils lisent la Septième Partie, et...
-Et ils apprennent le Fin tel qu'on peut la voir aujourd'hui. Et ils disent : "Finissons heureux, périssons au combat" puisque, vous pouvez l'apprendre désormais, la Fin est proche.
-Tout est relatif.
-Certes.
-Mais encore ?
-Seuls les Initiés peuvent l'apprendre. Je suis tenu au secret.
-"Finissons heureux, périssons au combat"... C'est pour ça que vous n'acceptez que les descendant des Braves ?
-Oui, en partie. Mais toute personne peut se sentir l'âme d'un Héritier, que certains descendants des Braves ne sentent pas. Le livre est difficile à lire. Seuls les Sages le peuvent.
-Comment arriver à le lire, alors ?
-La Sagesse, elle seule, peut arriver à décrypter les Hiéroglyphes qui constituent une vie...
-Et ce livre ? C'est écrit... comment ?
-Comment ? Ce livre n'est pas un livre normal. Il change. Nous possédons la partie de la Fin. le Ragnarok, crépuscule des Dieux... Mais plus on avance dans le temps, plus l'avenir est sombre... la division est une faiblesse. Autrefois, après la Grande Guerre, l'avenir était radieux. Mais à la mort du Soldat, le Mal fut réveillé. Les Guerres se multiplièrent à nouveau, causant des millions de morts a travers Madrona. C'est pour cela que nous existons. Pour empêcher le suicide collectif vers lequel nous nous dirigeons, maintenant presque irrémédiable... Mais presque n'est pas... Notre quête n'aura de fin que celle de Madrona ou la découverte des Larmes du Chaos, entraînant soit la Fin, soit le Renouveau et la Reconstitution du Livre...
Mon rôle d'orateur se termine. Ma fin est proche. Très proche. Vous ne pouvez pas voir à quel point. Pas encore...
-Il serait étonnant qu'il s'agisse d'une mort au combat...
-Combat ne signifie pas Guerre, cher ami... Aaaaah... Je vois l'Ankou...
Le passé me rattrape... Adieu l'ami, mais n'oubliez pas : tout est écrit...

Le vieillard battit des paupières, puis ferma les yeux. Ainsi périt la Conteur, devant vous, en vous murmurant : "Ce passé se nomme Nostalgie, l'ami... Ne l'oubliez pas...", et en espérant (ou sachant...) avoir touché en vous la corde des Ancêtres... D'ailleurs, espérant ou sachant ? Vous savez où se trouve la réponse... A portée de main...